Le Bengale occidental dans la mondialisation Accéder aux cartes

 

 

 

Quittons cette semaine l’Europe pour gagner l’Asie, plus précisément le Bengale-Occidental, un État du Nord-Est de l’Inde né de la partition de la province du Bengale lors de l’indépendance de 1947.

Le Bengale et la mondialisation ? Une longue, une très longue histoire ! Le territoire occupe très tôt une place majeure dans le commerce maritime dans l’océan Indien. Après la conquête de l’Égypte par Octave, les monnaies romaines d’or et d’argent affluent ainsi au Bengale. A partir du Ve siècle, le port de Tamralipta connecte le territoire à la Chine du Sud. Il est l’une des plaques tournantes de la « Méditerranée arabe » à partir du VIIIe » siècle …

Le Bengale n’est pas alors seulement une destination commerciale. C’est aussi une destination religieuse comme l’atteste le voyage de Faxian, moine chinois bouddhiste, à la charnière des IVe et Ve siècles de notre ère. Des savants comme al-Biruni au XIe siècle se rendent également au Bengale à des fins scientifiques.

Au XVIe siècle surgissent les premiers comptoirs européens. En 1690, les Britanniques créent ex nihilo Calcutta. Premier comptoir de l’East India Company, la ville devient la capitale du Raj au XIXe siècle … et la seconde ville la plus peuplée de l’empire britannique. De cette histoire, Calcutta, désormais Kolkata depuis 2001, conserve, notamment, un héritage culturel non négligeable. Parmi les figures les plus célèbres, retenons quelques noms comme Rabindranath Tagore, Prix Nobel de Littérature en 1913, ou le cinéaste Satyajit Ray. C’est d’ailleurs aujourd’hui encore l’un des centres de l’intelligentsia indienne avec, par exemple, l’écrivain contemporain de langue anglaise, Vikram Seth.

Les influences extérieures marquent de leur empreinte le territoire du Bengale. A Darjeeling, les Britanniques développent, par exemple, la culture du thé dans la première partie du XIXe siècle. Ils donnent naissance ainsi à un thé noir d’exception, « le Champagne de l’Est », encore mondialement connu.

Cette relation intime du Bengale avec les échanges à longue distance est-elle encore d’actualité ?

Laissons les productions de nos cartographes en herbe nous répondre. Laissons-les nous dresser le portrait du Bengale-Occidental dans la mondialisation !

L’arrivée dans un territoire marqué par la présence britannique nous donne l’occasion d’innover. Cette semaine, les commentaires des cartes seront rédigés en anglais !

Le QUI NOTE QUI