Carte à rendre pour le vendredi 20 octobre !
Nous restons au Mexique pour ce 5 e épisode avec le dernier État ayant rejoint la fédération mexicaine en 1824.
Sa capitale, Tuxtla Gutiérrez, est la ville la plus peuplée et le centre économique et industriel de la région. Baigné par l’océan Pacifique sur la côte, c’est un État au climat chaud et humide, recouvert de forêts et de montagnes avec le volcan Tacanà qui culmine à 4080 m. d’altitude.
L’essentiel de l’économie repose sur le tourisme favorisé par un climat exceptionnel et la richesse en ressources naturelles : pétrole, gaz naturel, café, bananes, cacao, mangues… Le Chiapas produit également une grande partie de l’électricité du pays avec 7 centrales hydroélectriques. On y trouve des mines et des zones touristiques aménagées, notamment sur la côte et près de San Cristobal de las Casas ; concernant l’agriculture qui couvre environ 20% de la superficie de l’État, on constate que l’augmentation de l’élevage a entraîné une forte déforestation.
Pourtant, plus de 70% de la population reste très pauvre, analphabète, mal nourrie, vivant dans des
logements insalubres, sans équipement en eau ou en électricité ; on enregistre d’ailleurs un taux de mortalité infantile des plus inquiétants…. Cette misère et l’exploitation des populations indigènes a entraîné un soulèvement populaire, le zapatisme, défendant un système économique d’autogestion, d’éducation, de justice et de police, réclamant l’autonomie et la restitution des terres aux indigènes, s’opposant aux constructions qui viennent dénaturer l’environnement des populations locales.
La mise en place de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA) favorisant la grande culture au détriment des petites productions vivrières déclenche une guérilla en 1994, appelée « guerre de basse intensité » et sévèrement réprimée par le gouvernement du Mexique. Il faudra tenir compte de la particularité du Chiapas au sein de l’État mexicain, observer les populations indigènes et leur organisation, comprendre les enjeux de ce territoire dans la mondialisation.
Bon courage à nos jeunes cartographes qui sauront sûrement dénicher quelques pépites !
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