C’est l’une des trois républiques baltes avec la Lituanie et la Lettonie, devenue indépendante en 1991 après l’effondrement de l’URSS et la contestation intérieure de la révolution chantante. Située au bord de la Baltique elle partage ses frontières avec la Russie, la Lettonie, mais aussi au-delà de la mer avec la Finlande ou encore la Suède. Entre Finnois, Vikings, chevaliers Teutons et Russes, c’est un espace stratégique longtemps disputé par ses puissants voisins et Tallinn en est la capitale.
D’un point de vue économique le pays a misé sur le développement des nouvelles technologies de l’information grâce à Internet et à un programme lancé par le gouvernement « le bon du Tigre » afin de développer le numérique dans de nombreux domaines. Membre de l’UE, de l’OTAN, de l’espace Schengen, l’Estonie est également dans la zone euro et au Conseil Nordique.
Les Estoniens sont très proches de leur environnement naturel, luttent contre la pollution, pratiquent le « libre droit d’accès à la nature » et sont quasiment autosuffisants en électricité mais petite contradiction le pays est le deuxième émetteur de CO2 par habitant d’Europe…
Dans le domaine des transports, l’Estonie, avec ses voisins baltes, prévoit de créer une liaison ferroviaire reliant Tallinn à la frontière polonaise, en passant par Riga et Kaunas. Rail Baltica est inscrit comme projet prioritaire du réseau transeuropéen de transport (TENT-T) et sera financé par l’UE à hauteur de 85 %.
Nous ne pouvons pas ignorer l’actualité dans cette région baltique où le déclenchement de la guerre en Ukraine a conforté l’Estonie dans sa perception d’une Russie constituant une menace pour sa sécurité. L’influence russe en Estonie reste cependant significative, par la présence d’une forte minorité russophone, mais aussi dans les milieux d’affaires en raison des interdépendances économiques et du fait des actions de communication stratégique développées par Moscou.
Et finissons cette présentation par la cuisine riche en poissons ; parmi les plats nationaux estoniens se trouvent le Räim (harenguet balte) et les sprats. Le flétan, la perche et le sandre sont aussi très courants.
Comment ce territoire nordique s’inscrit-il dans la mondialisation ?
C’est la réponse que nous attendons avec l’aide de nos jeunes cartographes !
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