Carte à rendre pour le lundi 6 MARS 2023 !
Les quarts de finale débutent par une carte du Koweït, un petit pays du Moyen-Orient qui fut au cœur de la Guerre du Golfe (1990-1991) lorsque les Irakiens l’envahirent.
Le Koweït consiste pour la plupart en désert avec peu de différence d’altitude. C’est le seul pays dans le monde à ne disposer d’aucun lac ou de réservoir naturel d’eau. Le pays a recours à des usines qui enlèvent le sel de mer, ou achète de l’eau à l’étranger.
La plupart des villes du pays se situent en bord de mer ou à proximité. Les ports du Koweït sont au nombre de cinq dont trois terminaux pétroliers. La baie de Koweït constitue le seul bon port naturel du fond du golfe Persique. La baie est occupée par dix îles, la plus grande étant celle de Bubiyan, qui est liée au continent par un pont.
90 % des recettes publiques du Koweït viennent du pétrole et le pays a l’intention d’investir plus de 40 milliards de dollars dans les 15 prochaines années pour moderniser ses installations dans l’industrie pétrolière. Le reste des recettes publiques vient de quelques puits gaziers.
Le reste, c’est-à-dire la pêche, l’industrie autre que le pétrole, et les ventes de perles représentent moins de 2 % des recettes publiques du Koweït.
Le tourisme n’est pas encouragé par le gouvernement koweïtien : la vie est très chère, en ce pays, ou presque tout doit être importé. La vie urbaine se déroule en une vaste zone industrielle, qui peut paraître déprimante pour beaucoup. La pollution est très importante. Il n’y a pas de plages sablonneuses, et la mer est très polluée, et sale. Il n’y a pas de patrimoine récent, ou de musées notables. Il existe aussi de grands centres commerciaux, toutefois sans intérêt pour des touristes.
Avec sa production importante de pétrole et les graves séquelles de la guerre, ce pays exerce de lourdes pressions sur l’environnement, entraînant une aggravation de la pollution et une surexploitation des ressources naturelles. De plus, la côte est très polluée et souvent très rocailleuse. Le corail fut très abimé quand du pétrole fut déversé par les Irakiens en 1991, en pleine défaite militaire, ce qui compromet tout tourisme balnéaire. La Guerre du Golfe a été la cause d’un désastre écologique, avec des problèmes de pollution liées aux impacts des incendies de 700 puits de pétrole ou d’installations chimiques, ou encore aux munitions non explosées, et/ou munitions immergées. Il y a aussi souvent de nombreuses décharges sauvages, surtout hors des villes, dans le désert, et aussi de nombreuses épaves de véhicules (dont voitures), et aussi des épaves de véhicules militaires. Il peut être aussi dangereux de circuler dans le désert, ou il reste encore parfois des engins explosifs de cette période, dont des mines, cependant de plus en plus rares.
Sept stations d’alerte et surveillance mesurent la pollution de l’air.
Le pays est parmi les plus touchés par le Toz (vents de sable et de poussières), qui sévit 63 jours par an en moyenne. Ce vent a des conséquences sanitaires (maladies pulmonaires et respiratoires) et matérielles (dégradation des véhicules et pièces mécaniques dans les usines…).
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