Roraima Accéder aux cartes

Carte à rendre pour le vendredi 19 janvier !

 

Et voici le Roraima, le plus septentrional des territoires brésiliens : une bonne partie de son territoire se trouve dans l’hémisphère nord. Il partage une frontière avec le Venezuela (au Nord et au Nord-Ouest) et le Guyana (à l’Est).  

 

C’est l’État le moins peuplé de tous les États du Brésil et aussi celui qui a la plus faible densité de population (1,7 habitant au km2). Sa capitale est Boa Vista. Ses agglomérations les plus peuplées sont Boa Vista, Alto Alegre, Caracaraí et Rorainópolis. 

 

 

Il abrite le point le plus septentrional du Brésil : le mont Caburaí et une bonne partie de son territoire se trouve dans l’hémisphère nord. Aux frontières avec le Venezuela et la Guyana se trouve le mont Roraima avec 2 810 m d’altitude, il est l’une des merveilles naturelles de la planète avec sa forme particulière et la biodiversité unique qui s’y est développé. Il aurait inspiré Conan Doyle dans la rédaction de son “Monde Perdu”.  

 

L’économie est basée sur l’agriculture, l’élevage et l’extraction du (bois, de l’or, de diamants et de la cassitérite).  

 

On y cultive surtout, sans techniques modernes, le riz, les haricots, le maïs et la banane. L’agriculture et l’élevage occupent moins de 15 % de la surface. Une bonne partie des terres est inaccessible et 70 % de l’État est occupé par la forêt amazonienne. 

 

 

L’Etat du Roraima est inextricablement lié au Venezuela voisin. 

 

Une partie importante de l’électricité consommée dans l’État provient du Venezuela (50% à 80% selon les sources). L’État du Roraima dépend également du Venezuela pour sa fourniture d’engrais et de calcaire. 

 

L’actuelle crise économique, sociale et politique au Venezuela pousse plusieurs dizaines de milliers de ses citoyens à aller chercher de meilleures conditions de vie au Brésil, notamment dans le Roraima et plus particulièrement à Boa Vista qui est la grande ville brésilienne la plus proche de la frontière entre le Brésil et le Venezuela, amenant en octobre 2016 le gouvernement du Roraima à réclamer l’aide de la fédération brésilienne. Parmi cet afflux de population, les amérindiens de l’ethnie Warao — venus, près d’un millier de kilomètres au nord de Boa Vista, du delta de l’Orénoque en canot, puis en autocar, auto-stop ou taxi — sont l’objet de mesures d’expulsion du Brésil, revenant cependant à Boa Vista. Le gouvernement de Jair Bolsonaro a fait part de son intention en décembre 2018 de permettre l’exploitation des ressources naturelles de la réserve indigène Raposa Serra do Sol.

 

 

Ce sera un exercice difficile pour nos cartographes que de proposer une interprétation cartographique de l’intégration de ce territoire dans la mondialisation.

 

 

 

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