Bienvenue au Surinam, le plus petit des pays d’Amérique du Sud.

 

Ce pays est essentiellement recouvert par la forêt amazonienne : seul 3% de son territoire étant occupé par la population. Il tire son nom du principal fleuve qui le traverse, le Suriname.

 

L’insertion du pays dans la mondialisation n’est pas facile. La pauvreté y est très grande. Selon l’ONU, bien que la situation économique semble s’améliorer depuis les années 2000, 50 à 60 % de la population manque des ressources nécessaires à la satisfaction des besoins essentiels.

 

L’économie du Suriname est dominée par l’industrie minière qui représente plus d’un tiers du PIB. Les ressources de bauxite et d’or sont celles qui rapportent le plus à l’exportation. Toutefois, l’orpaillage (recherche de l’or) illégal y est très développé et contribue à saccager la biodiversité. Ses effets sont très visibles sur les cartes satellites.

 

En janvier 2020, les compagnies pétrolières françaises et américaines Total et Apache annoncent avoir fait une découverte majeure de pétrole et gaz au large des côtes du Suriname. Cela ne manquera pas de redynamiser l’industrie nationale.

 

Le Suriname a une production agricole très variée : le riz et la canne à sucre en sont les produits principaux mais le pays produit des bananes, des oranges et des noix de coco.

 

Cartographier ce territoire sera un défi intéressant pour nos géographes : il faudra s’intéresser à l’actualité du pays pour faire la différence. Les différentes crises qui traversent le pays, son manque d’approvisionnement en ressources alimentaires venues de l’étranger, ses liens économiques avec le monde caraïbéens sont autant d’informations à représenter.

 

 

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